31 janvier 2013
4
31
/01
/janvier
/2013
10:57
Site du patrimoine mondial de l'Unesco, et pour cause, Ellora fascine par l'ampleur des travaux qui y ont été investis au cours des siècles. 36 temples taillés directement dans la pierre, étalés sur 5 siècles, et couvrant 3 courants religieux distincts : le bouddhisme, l'hindouisme et le jaïnisme. Pour vous donner un aperçu du gigantisme de l'oeuvre, la plus grande grotte, celle représentant le mont Kailash, la demeure du dieu hindou Shiva, demanda l'excavation, à main d'homme, de 200,000 tonnes de pierre, requérant 7,000 ouvriers durant 150 ans. À cela s'ajoute le fin détail de toutes les sculptures. Renversant!
Plus de photos dans l'album de l'Inde du Sud
AB & LP (Lonely Planet)...
Partager cet article
Ou cette jeune fille équilibriste de la qualité de ceux embauchés par le Cirque du Soleil, qui surfe sur une corde pour quelques roupies glanés aux touristes ébahis. Ou le prix d'un repas ou d'un thé, selon qu'il se situe dans un restaurant visant la clientèle occidentale ou locale, qui se multiplie par 20! 
Lors de notre visite du quartier touristique, il nous a été donné de voir les endroits où les attentants terroristes ont été perpétrés, et d'y lire une plaque commémorative à la mémoire des innocentes victimes. Qu'on le veuille ou non, il y aura toujours une petite pensée pour un risque éventuel de récidive. Tout comme le cas plébiscisé du viol et meurtre de cette jeune indienne nous incite à plus de prudence. Soyez sans crainte, on est sur nos gardes! 
En attendant, visite des différents quartiers et endroits touristiques de la ville. Les points saillants demeureront 2 temples, le What Pho, ou temple du bouddha incliné, qui fait 46 m de long, et qui représente le passage du bouddha au nirvana, ainsi que le Wat Traimit, ou temple du bouddha d'or, lequel fut fabriqué à partir de 5.5 tonnes d'or massif!
A
utant Angkor Wat nous avait ébahis par le génie et la qualité de son architecture, autant Sukhothai nous aura impressionnés par le calme bouddhique qu'y s'en dégage, et qui s'imprègne progressivement en nous tout au long de notre visite à vélo des différents vestiges de la première capitale thaïe, qui succédera incidemment a Angkor Wat. La présence de nombreux bouddhas, contrairement à Angkor Wat, y est sûrement pour quelque chose, car elle semble inciter les touristes à plus de respect. Pour les thaïs, majoritairement bouddhistes , le site revêt une certaine importance, car on y retrouve l'un des plus vieux temples de Thaïlande : les offrandes fusent de toute part. 
Et pour clôturer cette journée "vrais" touristes, une visite dans les boutiques d'artisans , lire ici "on vous montre comment ont fait pour que vous soyez sûrs que la marchandise que l'on vous présente est authentique". Il faut préciser qu'en Asie, le toc est monnaie courante, on voit/entend partout le slogan humoristique "Same, same, but different", ce qui peut se traduire en langage occidental par "c'est une copie certes, mais originale quand même" ! La journée s'étire, mais on s'est fait plaisir en prenant une pause "régalons-nous les sens" en visitant une ferme d'orchidées. Admirez ces trésors de la nature, à défaut de pouvoir humer leur délectable parfum... 
Cela, on s'en doutait bien, sentait l'attrape-touriste à plein nez. On s'y est quand même rendus, pour voir les femmes-girafes, ou les femmes à long cou, rencontrées normalement en Birmanie, ces femmes Padaung à qui l'on verse (en théorie...) une portion des 1000 baht (30$) pour la quinzaine de minutes à visiter leur semblant de village reconstitué. Ni plus ni moins qu'un zoo humain, dont on encourage leur exploitation en publiant leur photos... On se sent un peu inconfortables là... 
La photo postée sur le blogue de voyageurs rencontrés lors de notre précédent périple en Inde nous avait sidérés : c'est décicdé, on met nos craintes de côté, et on se dirige, comme de "vrais" touristes, dans la fosse aux lions.. euh, aux tigres. Pour sûr, certains dénigreront ce type d'attractions, car les bêtes ne sont pas dans un habitat qui leur sied , et ce n'est pas non plus très naturel pour un animal solitaire comme le tigre de se voir côtoyer par des centaines de gens par jour , mais bon, il s'agit d'un animal en voie d'extinction, et cette "attraction" a le mérite de pouvoir supporter une entreprise qui, bien qu'elle s'en mette plein les poches, favorise la prise de conscience de la précarité de la situation des tigres. 
On vous laisse juger, et tenter d'imaginer les sensations que l'on a eues à cajoler ces bêtes magnifiques, les entendre feuler, et ressentir leur ronronnement avec notre tête appuyée sur leur poitrine... 
Chiang Mai est en plein festival, en plus des Fêtes, ce qui fait qu'on a eu du mal à se trouver un hôtel, on en est à notre 3eme chambre depuis notre arrivée, le 27, mais cela en valait le coup : le 31, c'était vraiment magique, des milliers de lanternes chinoises qui illuminaient le ciel, et les pétards qui explosent de partout, c'est la fête à l'asiatique! Donc bonne bouffe française, atmosphère asiatique, et pour couronner le tout, on a entendu le 1er coup de cloche (ou pétard) de 2013 dans un bar "The Wall", à l'anglaise, à la bière Tiger, de Singapour ... Il ne manquait que des personnes chères pour partager le tout... Lorsqu'on a voulu commander un drink "The Dark Side of the Moon", on s'est plutôt fait remettre l'addition, le bar fermait (00:40)! Le proprio devait être du même âge que son groupe fétiche... 
est l'ancien nom du Laos. On trouva donc opportun d'y effectuer non pas seulement une ballade en howdah déposé sur le dos de l'éléphant, mais de l'agrémenter d'un mini-cours de cornac ( ou de mahout, selon votre préférence) qui nous permettra de nous asseoir directement sur le cou de l'éléphant, et de tenter de le diriger... Le plus difficile restera quand même de monter sur son dos. Un éléphant peut reconnaître une cinquantaine de commandes verbales, mais comme ils sont plutôt sourds, il est recommandé d'ajouter à nos cris des coups de pied, un peu comme à cheval, derrière ses oreilles. Pai-pai, on est partis! Le plus rigolo demeurera le Boun-Boun, une commande pour dire à l'éléphant de se (nous!) doucher avec un jet de sa trompe, à moins qu'il ne décide tout bonnement de s'immerger complètement dans l'eau : on dirait qu'on monte un cétacé! La ballade dans la jungle tropicale nous a également démontré son appétit insatiable, le chemin en ligne droite n'est pas la priorité de l'éléphant lorsques des plantes/arbustes de son goût (parfticulièrement le jeune teck, ils sont étonnament sélectifs) se trouvent à proximité. Si sa trompe ne suffit pas à arracher un arbuste, hop, un coup de patte pendant que la trompe le tient finira de le sectionner . Et que dire de son barrissement! Impressionnant de si près, on a même reçu leur souffle sur nous! Cette journée restera gravée dans nos mémoires...d'homme. 
