Vous l'a-t-on mentionné ?  Le poivre vert frais se veut la découverte culinaire qui va nous avoir marqués durant ce séjour au Cambodge.  On ne pouvait passer outre cette déclinaison originale d'un produit exceptionnel, dans une préparation autant originale que surprenante : le mojito au poivre vert khmer...Yo!

AB

Alain se vantait de dire qu'il n'y manquerait pas d'en manger, mais finalement, probablement parce que la première vue de ces insectes s'est déroulée tout de suite après le lunch pris en vitesse dans un arrêt d'autobus, il s'est désisté pour cette fois.  Les insectes à pattes sont probablement plus dans sa palette de goûts...Tiendra-t-il ses promesses ? à suivre...

Finalement, la photo a été retrouvée... sur mon IPhone...

p.s. Puisque la photo nous manque, voici une photo d'une autre petite bestilne prise dans l'un des temples visités, qui serait plus au goût (!) d'Alain... Et toi Mario ?

AB

On se l'était promis! Un cours de cuisine par pays! C'est donc au Nary Kitchen que l'on s'est inscrits pour découvrir les secrets de la cuisine khmère. Au menu : rouleaux impériaux, Amok de poisson, qui est la spécialité du Cambodge, et poulet au curry. Mais d'abord, l'aventure commence avec une visite au marché commentée par notre professeur Monsieur Toot qui parle un anglais presque parfait. Bien sür, nous sommes des habitués des marchés, mais la description des différentes herbes, des poissons au regard un peu bizarre et des fruits qui nous étaient encore inconnus jusqu'alors nous passionne. De retour à la cabane, nous nous affairons sans tarder à la préparation de nos plats. Le secret de leur cuisine : une multitude d'épices douces, d'herbes fraîches et beaucoup d'huile de bras pour piler le tout. Nous sommes agréablement récompensés lors de la dégustation de nos plats, et bien contents de repartir avec un cahier de recettes! On va tenter de reproduire cette gastronomie khmère à la maison. à suivre... 

P.S. Pour les curieux qui nous demandent ce à quoi ressemble le fameux plat de calmar au poivre vert de Kampot : le voici, photographie prise au petit resto local de Phnom Pehn

On voulait le faire avant qu'il ne disparaisse :  le "bamboo train". Comment expliquer : Une plate-forme de bambou simplement déposée sur 2 roues de train sur laquelle on installe un petit moteur à gaz et c'est parti! Locaux, marchandises et maintenant touristes se déplacent entre les villages sur l'ancienne voie ferrée. Comment décrire : c'est un vrai tape-cul! Mais notre guide attentionné nous a installé un coussin de son tuk-tuk pour un trajet qu'il qualifia de «VIP». En route vers le prochain village, nous croisons des champs de riz, traversons des ponts ne répondant plus aux normes, des toiles où de gigantesques araignées (4 pouces?) attendent leurs proies que l'on imagine nombreuses ou énormes. Problème : aucune voie d'évitement. Solution : On démonte un train en bordure de la voie ferrée, on laisse priorité à l'autre train, et on remonte le tout. Travail éreintant pour le chauffeur. On peut donc imaginer lorsque la cargaison était chargée, comme seul les cambodgiens savent le faire, comment la route devait être longue. Pour laisser place à la nouvelle liaison ferroviaire prévue, le dernier  "bamboo train" au monde s'éteindra... Sans grands remords... 

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Pour notre dernière soirée à Phnom Pehn, nous décidons de retourner manger dans notre restaurant khmer préféré. Arrivés sur place, aucune table extérieure n'étant disponible, l'on se résigne à s'installer à l'intérieur. Bien nous en pris car vers la fin du repas, les rues se transformèrent très rapidement d'abord en ruisseau, puis en rivière. Des touristes photographient la scène, malheureusement, les circonstances (massage oblige) font que nous n'avions pas nos appareils. Cette trombe soudaine créa une ambiance plutôt festive à l'intérieur du restaurant. Tout le monde rigolait! Les Cambodgiens se sont mis à faire des Tchin-Tchin (Yo! en cambodgien) en nous invitant à trinquer avec eux! Par erreur, nous avions commandé un pot de draught au lieu d'une grosse bière à 2 pour accompagner notre pieuvre au poivre vert, cela nous a permis de partager ces moments de gaiété avec les Cambodgiens. Bien que le resto soit a moins de 10 minutes à pied de l'hôtel, un tuk-tuk bien attentionné nous a ramenés sagement à l'hôtel, non sans que l'on ait dû se mettre un pied dans la rivière mentionnée, et que l'on ait croisé des enfants s'amusant encore plus que nous dans ces baignoires spontanées.

je vous ai trouvé une image plutot représentative provenant du web...